Je t’attends depuis si longtempsUn songe qui se désire dans ton propre cœur
Dans l’écume des restes de tous tes passages si nombreux,
Tu fis choir mon mysticisme
Celui qui préférait adorer que d’être
Et tu me détachas des futilités du monde …
Quel humour de laisser l’ombre croire à sa souveraineté,
Quelle bonté cachée celle de maintenir son labour dans nos corps les plus grossiers
Alors que, sublime et roi de toutes tes créations
Tu tresses en mon cœur les mailles argentées
d’un destin certain qui se veut tant désiré…
François Breton